[Au lendemain de la crise de 1929,] c'était une époque très chaotique, et on nous rendait coupables, surtout nous, les artistes-femmes, de nous consacrer à des futilités comme la peinture, quand tant de besoins vitaux se manifestaient tragiquement autour de nous, tant de souffrances, de mendiants à nos portes... Même les amis me conseillaient de limiter mes ambitions à devenir une bonne maîtresse de maison, une bonne mère, à aider les autres plutôt que de songer à mon épanouissement personnel. Heureusement, mon mari n'a jamais fait chorus...
Marian Dale Scott